samedi 31 octobre 2009

Les filles d’Obama ne prennent pas le vaccin : Ron Paul s’interroge !


Après avoir proclamé l’état d’urgence aux États-Unis, le président américain refuse que ses propres filles reçoivent le vaccin controversé Le membre du Congrès Ron Paul s’interroge : Pourquoi, après avoir déployé tant d’efforts à encourager le grand public à se faire inoculer le vaccin contre le virus H1N1, le président américain refuse-t-il que ses filles soient vaccinées ?
Malgré le fait qu’Obama ait proclamé l’état d’urgence vendredi dernier suite à la déclaration de la deuxième vague de grippe A/H1N1, il semble toutefois ne pas mesurer l’ampleur de la menace et refuse par conséquent que ses filles

jeudi 29 octobre 2009

Manipulation: Les experts de la grippe A financés par les labos !



La révélation du financement d’un groupe d’experts sur la grippe A par des laboratoires pharmaceutiques pose la question de leur influence dans les décisions de santé publique.
Quatre-vingt-quatorze millions de doses de vaccins commandées par les autorités sanitaires pour 871 millions d’euros. Sans compter les dépenses annexes qui portent l’ardoise à plus d’un milliard d’euros. La France n’a pas regardé à la dépense face à la grippe A.
Une manne pour les laboratoires pharmaceutiques autorisés à fabriquer le vaccin, proposé aux Français à partir du 12 novembre. Hier, certains d’entre eux ont publié leurs comptes, dopés par les commandes à travers le monde.
Ces firmes ont-elles pu user de leur influence auprès du ministère de la Santé pour l’inciter à acheter des vaccins en surnombre ?
Certaines, en tout cas, contribuent au financement d’experts appelés à conseiller les autorités

Kouchner veut un ministère de la mondialisation !


Bernard Kouchner a adressé un courriel aux membres du Quai d’Orsay pour leur annoncer qu’avec l’accord du Président de la République, il transformerait son ministère en un “ministère de la mondialisation”.
Dans ce projet, la diplomatie d’influence a naturellement une place essentielle. Aujourd’hui, je vous confirme que la première étape de cette entreprise sera la création à Paris d’une agence sous forme d’établissement public industriel et commercial.” écrit-il.
Le Parlement examinera prochainement un projet de loi créant cet opérateur dont la mission sera de promouvoir les idées, la culture, la langue, et le savoir-faire français.
Bernard Kouchner veut créer à l’étranger des établissements à compétences élargies incluant toutes celles dévolues à l’agence et donc fusionner les centres culturels avec les services d’ambassades chargés de la coopération et de l’action culturelle. Ces nouveaux établissements seront les relais de l’agence parisienne, mais resteront rattachés aux ambassades et autonomes financièrement.
Dans un premier temps, quarante millions d’euros, répartis sur 2009 et 2010, viendront abonder cette action culturelle extérieure.

L'Union européenne cherche son futur président



Les dirigeants européens se retrouvent jeudi 29 octobre à Bruxelles avec l'ambition de débloquer le traité de Lisbonne pour commencer à discuter du premier vrai président de l'UE et surmonter leurs divisions sur le climat.
Officiellement, la question du futur président du Conseil européen – un nouveau poste prévu par le traité de Lisbonne – n'est pas à l'ordre du jour de ce sommet de deux jours qui débutera en fin d'après-midi. Mais la question sera au moins en coulisses sur toutes les lèvres.

Car l'Union européenne a clairement commencé à "rechercher son George Washington", selon le mot de l'ancien chef d'Etat français Valéry Giscard d'Estaing, en référence au premier président des Etats-Unis. L'objectif est d'en finir avec le système actuel de rotation semestrielle

Pas assez de vaccins H1N1 : pagaille et parano à Redondo



Depuis qu'Obama a proclamé l'état d'urgence sanitaire à cause de l'épidémie de grippe A (H1N1), les gens se sont mis à paniquer. Les parents d'enfants et d'adolescents surtout. Mille personnes ont déjà succombé à la maladie aux Etats-Unis. Et ce sont les jeunes de 6 mois à 24 ans qui sont les plus menacés.
Jusqu'alors, je ne me sentais pas vraiment concernée. Mais comme la plupart des mères, j'ai fini par vouloir faire vacciner mes enfants. Au cas où. Les chances que la grippe A les emporte sont faibles, d'accord, mais d'un autre côté, pourquoi prendre un risque avec leur santé, si minime soit-il ?
Bref, je suis partie en quête du vaccin H1N1. Début octobre, Kaiser Permanente, mon assurance maladie, a annoncé que ses membres pourraient être bientôt immunisés. Quan

dimanche 25 octobre 2009

Obama déclare l'état d'urgence sanitaire


La situation "d'urgence nationale" renforce les capacités des centres médicaux à gérer l'afflux de patients atteints par le virus de la grippe A. 1.000 personnes sont mortes des suites de la maladie dans le pays.




Barack Obama  (Reuters)

Le président américainBarack Obamaa décrété un état d'urgence sanitaire aux Etats-Unis concernant l'épidémie de grippe H1N1, a annoncé samedi 24 octobre la Maison Blanche. Plus de 1.000 personnes contaminées sont mortes dans le pays.
La situation "d'urgence nationale" renforce les capacités des centres médicaux à gérer l'afflux de patients atteints par le virus, en leur permettant de mettre en place des opérations d'urgence sans se conformer à certaines exigences fédérales.
La pandémie de grippe H1N1 a nécessité au moins 20.000 hospitalisations aux Etats-Unis depuis son apparition au printemps, avaient déclaré vendredi les autorités fédérales américaines.
L'infection par le virus H1N1 continue à se propager: 46 Etats sur 50 ont fait part de nombreux cas, qui se comptent par millions à l'échelle du pays et leur nombre continue à augmenter.

source : www.nouvelobs.com

mercredi 21 octobre 2009

Une polémique sur les vaccins contre la grippe H1N1 donne la fièvre à Berlin !



L’existence de vaccins différents contre la grippe H1N1 suscite en Allemagne la crainte d’une médecine à deux vitesses au point que la chancelière Angela Merkel a fait savoir qu’elle aurait recours au vaccin “commun” plutôt qu’à celui réservé aux “personnels essentiels”.
Le virus de la grippe H1N1 a touché près de 23.000 personnes en Allemagne alors qu’une campagne de vaccination à grande échelle doit débuter lundi.
Mais les révélations par la presse que les hauts fonctionnaires, les militaires, et les responsables de la santé notamment bénéficieront d’un vaccin aux effets secondaires moindres que celui réservé au restant de la population a provoqué une polémique alimentée par les gros titres des tabloïds.
“Il n’y a pas une médecine à deux vitesses”, s’est empressé d’affirmer l

L’Ancien Conseiller de Thatcher: « L’objectif de la conférence de Copenhague est de former un Gouvernement Mondial »


« Le réchauffement climatique» sert de « prétexte» au «changement».
Un ancien conseiller scientifique du Premier ministre britannique, Margaret Thatcher a affirmé que l’objectif principal de la conférence des Nations unies sur le changement climatique tenue à Copenhague du 7 au 18 décembre était de profiter du réchauffement climatique pour mettre sur pied les bases d’un gouvernement mondial.
Jeudi dernier, Lord Christopher Monckton confiait à l’audience de l’Institut du Minnesota pour l’économie de marché au Bethel University de St. Paul : « [Au cours de la conférence des Nations Unies sur le changement climatique qui se tiendra] à Copenhague au mois de décembre, dans quelques semaines, un traité sera signé ».
« Votre président le signera. La majorité des pays du tiers-monde le

vendredi 16 octobre 2009

Vaccins : les médecins rappelés à l’ordre


Le Conseil national de l'Ordre des médecins (Cnom) demande aux médecins de se faire vacciner, d'inciter leurs patients à se faire vacciner, et les invite à être vaccinateurs.
 
 
Alors que le corps médical traîne des pieds devant les stratégies vaccinales contre la grippe A (H1N1), le Cnom a décidé de monter au créneau. « Aujourd'hui, face à une telle pandémie, il est du devoir des médecins, premièrement d'être en état de travailler, deuxièmement de ne pas être le vecteur de la maladie, et enfin d'avoir un comportement exemplaire en protégeant les individus et les familles », souligne le Dr Michel Legmann, président du Conseil national de l'Ordre des médecins.

Dans un communiqué de presse, le Cnom rappelle que la participation des médecins aux actions de santé publique est une mission relevant de leurs devoirs déontologiques et légaux (Article 12 du code de déontologie). Il leur est indispensable d'être en mesure de donner des soins à leurs patients et de ne pas les contaminer. Il est également essentiel que les médecins se protègent contre le virus, afin d'éviter sa propagation dans leur entourage.
 
Selon le Cnom « le vaccin contre la grippe A a été mis en place après une procédure d'autorisation de mise sur le marché rigoureuse. Les adjuvants présents dans le vaccin permettent d'augmenter la réponse du système immunitaire du patient et rendent le vaccin plus efficace. Ils ont été ajoutés selon la même technique que celle utilisée pour les autres vaccins tels que le vaccin contre la grippe saisonnière ou contre la rougeole. »
 
Selon un sondage IFOP publié le 21 septembre par le Quotidien du médecin et réalisé entre le 14 et le 16 septembre, à peine plus de la moitié des médecins libéraux (52%) accepteraient d'être vaccinés contre le virus de la grippe A/H1N1. 46% sont plutôt contre (28% certainement pas et 18% probablement pas). 89% d’entre eux se déclarent confiants face à l'épidémie, 10% seulement se disant inquiets. Les médecins libéraux seraient en outre assez réticents à participer aux plans de vaccination : seuls 42% sont prêts à se porter volontaires.

Grippe A(H1N1) : trois fois trop de vaccins !


L’Organisation mondiale de la santé (OMS) et les experts réunis le 13 octobre à l’Académie de médecine recommandent désormais de n´injecter qu´une dose de vaccin contre la grippe A(H1N1). Or le ministère de la Santé, qui devrait suivre ces avis, en a commandé 94 millions. Il devient clair que 47 millions de doses de vaccins ont été commandées en excès. Si l’on ajoute le fait qu’un tiers seulement des Français envisagent de se faire vacciner, cela signifie que 20 à 25 millions de doses supplémentaires resteraient inutilisées dans le cas où l’opinion de la population n’évoluerait pas. Resteraient donc dans les entrepôts de l’établissement de Préparation et de Réponse aux Urgences Sanitaires  un total de près de 70 millions de doses sur les 94 millions commandées. Que deviendront ces surplus ? Le ministère de la santé parle de faire don de ces vaccins aux pays émergents. A condition qu’ils en veulent. Restera pour la collectivité une addition salée, certains chercheurs parlant en privé d’un possible scandale médico-financier une fois la grippe passée.

Vaccin contre la grippe A: des citoyens Belges assignent l’Etat


La campagne de vaccination contre la grippe A/H1N1 commencera lundi, pour le personnel médical tout d’abord. Cette campagne volontaire et gratuite est tout de même contestée par un collectif de citoyens, qui a décidé d’assigner l’Etat en justice.
Le collectif Initiative Citoyenne, c’était d’abord trois ou quatre personnes qui demandaient des informations au gouvernement sur ce fameux vaccin. Aujourd’hui, ils sont plus de mille à vouloir arrêter la machine, en urgence.
Leur avocat Georges Henri Beauthier assigne ce matin l’Etat belge. Il explique: “Mes clients ont décidé de lancer cette assignation, pour arrêter véritablement ce train dans le brouillard. Vous savez que des associations de médecins ont parlé de gestion chaotique, de cette propagande du vaccin. Nous demandons à un tribunal d’arrêter cette campagne, aussi longtemps que la population n’aura pas été informée, aussi longtemps que mes clients n’auront pas été informés sur les effets de ce vaccin”.
Les premiers vaccinés, lundi, serviront de cobaye, dit encore le collectif. Et l’enregistrement des patients, prévus sur la plateforme électronique e-health, est carrément une atteinte à la vie privée.

mercredi 14 octobre 2009

Un éminent chercheur ayant travaillé sur le vaccin contre le cancer du col de l’utérus met en garde contre ses dangers.


L’un des principaux chercheurs impliqués dans les essais cliniques pour les deux vaccins du cancer du col de l’utérus Gardasil et Cevarix a fournit publiquement des avertissements sur leur sécurité et leur efficacité.
Cette mise en garde très inhabituelle contre ces vaccins par l’un des chercheurs des grandes sociétés pharmaceutiques apparaît dans un entretien exclusif du Sunday Express au Royaume-Uni au cours des derniers jours.
Là, le Dr Diane Harper a ouvertement admis que le vaccin ne prévient même pas le cancer du col de l’utérus, déclarant: «[Le vaccin] ne diminuera pas du tout le taux de cancer du col de l’utérus. »
Cette nouvelle est étonnante. Toute la pression autour des vaccins contre le cancer du col utérin est basée sur la conviction qu’ils préviennent le cancer du col de l’utérus. Il se trouve que cette conviction est un mythe.

Euro présidence: Tony Blair parrainé par un milliardaire !


Favori pour être le premier président européen, Tony Blair aurait accepté des dizaines de milliers de livres de la part d’un milliardaire de l’industrie de l’acier, en échange d’un soutien de la candidature ukrainienne à l’entrée dans l’UE.
Victor Pinchuk, qui finance la candidature de l’Ukraine à l’adhésion à l’UE, a déjà requis les services de Stephen Byers, ancien ministre du cabinet travailliste, pour appuyer son initiative. Le milliardaire aurait payé Blair pour qu’il donne une allocution en Ukraine.
Les diplomates ukrainiens s’apprêtent à faire une proposition d’adhésion à l’UE dès la semaine prochaine et considèrent Blair comme un allié de choix.
Plusieurs pays européens souhaitent

USA: Les aéroports reçoivent du gouvernement fédéral le pouvoir de mettre en quarantaine en cas de risque de virus H1N1


Les passagers peuvent être contrôlés pour la grippe porcine lors de la sortie ou de l’entrée aux États-
Unis.
La prochaine fois que vous prendrez un vol à destination ou en provenance des États-Unis non seulement vous serez soumis à un examen d’imagerie complet, à l’analyse des empreintes digitales et à des vérifications de la rétine, mais votre température peut être prise et vous pouvez même être mis en quarantaine en vertu de nouveaux pouvoirs accordés aux aéroports pour faire face à la «pandémie» H1N1.



Le personnel de sécurité de l’aéroport a été instruit des

nouvelles directives émis par le gouvernement qui recommandent de faire attention aux personnes qui «ont l’air d’avoir contracté le virus H1N1 ».
Tous les passagers désignés peuvent ensuite avoir leurs températures relevées, marcher à travers des dispositifs de dépistage, et fournir des informations plus détaillées sur leur état de santé.
Les aéroports auront également le pouvoir de mettre en quarantaine des vols entiers de personnes, s’ils soupçonnent une personne à bord d’avoir la grippe porcine.
Les nouvelles lignes directrices ont été publiées sur le site Flu.gov avec un avis qui indique qu’en raison de l’expansion de la grippe H1N1 (porcine) se produisant aux États-Unis et dans d’autres pays, le personnel aéroportuaire dans certains pays, peut vérifier la santé des passagers à l’arrivée.
Les voyageurs en provenance des États-Unis qui arrivent dans d’autres pays peuvent être contrôlés pour la fièvre et les autres symptômes du virus de la grippe H1N1 (porcine), et leurs voyages pourraient être retardés.
Les lignes directrices indiquent que le personnel de sécurité de l’aéroport pourrait demander aux voyageurs internationaux de:
• Passer par un scanner qui vérifie votre température. (Le périphérique peut ressembler à un détecteur de métal de l’aéroport, une caméra ou un appareil de poche.) • avoir leur température prise avec un thermomètre pour l’oreille ou par voie orale • Remplir une fiche de questions sur votre santé
• Revoir les renseignements concernant les symptômes du virus de la grippe H1N1 (porcine) • Donner votre adresse, numéro de téléphone, et d’autres informations permettant de vous contacter • être mis en quarantaine pour une période de temps, si un passager sur le vol est détecté comme ayant des symptômes du virus la grippe H1N1 (porcine) • Contacter les autorités sanitaires du pays que vous visitez pour leur faire savoir si vous tombez malade
Recherche sur le site...
Si les passagers sont suspectés d’avoir la grippe H1N1 après un dépistage, ils pourraient, selon les lignes directrices: • être isolé des autres jusqu’à ce que vous vous sentiez bien • avoir un examen médical • faire un test rapide de la grippe (qui consiste en un échantillon de prélèvement nasal) • être hospitalisé et recevoir un traitement médical, si votre test à la grippe H1N1 (porcine) est positif
Certains aéroports, tels que l’aéroport international de Sacramento, proposent des vaccinations contre la grippe dans leurs terminaux au cours d’une action sans précédent que les critiques ont décrite comme responsable.
Dans des nouvelles connexes, les législateurs du Massachusetts a adopté hier un projet de loi garantissant aux fonctionnaires de santé publique le pouvoir d’isoler et de mettre en quarantaine les personnes qu’elles soupçonnent d’être infectées par des maladies contagieuses.
La répression nouvelle vient en dépit du fait que les médecins et les autorités sanitaires des zones qui ont été soumis à la grippe H1N1 au printemps dernier perçoivent très peu de preuves qui pourraient suggérer que le virus serait de retour au cours d’une «seconde» vague mieux prédite.
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lundi 12 octobre 2009

La dîme Bancaire « Lagarde »


Christine Lagarde est contre l’interdiction du « crédit revolving » autrement dit notre gouvernement est pour l’usure, réprimée pourtant par la Loi, nous glissons doucement mais sûrement vers une dictature monétaire totale.
Le crédit revolving, c’est la possibilité d’avoir un crédit permanent (un débit nous devrions dire plus clairement !), ce qui dans une monnaie de crédit mutuel devrait être possible, mais gratuit, avec un plancher faible pour éviter les débits excessifs et progressif dans le temps pour augmenter la masse monétaire (dividende monétaire) ce serait l’idéal.

Alerte : Vaccination de force!


Les rumeurs les plus folles courent sur le vaccin contre la grippe cochonne, du grand complot à la tentative d’empoisonnement de masse. Je ne les ai pas jugées suffisamment crédibles pour les relayer sur ce site.


Ceci étant dit, il me semble aujourd’hui nécessaire d’attirer l’attention sur des faits inquiétants :

  1. La grippe cochonne a causé bien moins de mort dans le monde depuis son apparition que la grippe dite « normale » chaque année. Et je ne parle pas du paludisme. Force est de constater qu’une psychose mondiale a été entretenue (par l’OMS et nos gouvernements avec la complicité des médias de masse). On peut dès lors se poser la question du pourquoi ?

dimanche 11 octobre 2009

Grippe A: va-t-on manquer de vaccins sans adjuvant?




Sur les 94 millions de doses de vaccins contre la grippe A(H1N1) commandées par la France, presque toutes contiennent un adjuvant. Or certaines catégories de personnes doivent éviter ces vaccins. Les stocks de vaccins sans adjuvant seront-ils trop courts?

Sans modifier les priorités qui avaient été établies début septembre pour la vaccination contre la grippe, les autorités sanitaires françaises ont tenu à faire ce jeudi le point sur les recommandations pour cette année d’épidémie grippale un peu spéciale. Au virus saisonnier de la grippe s’ajoute en effet la circulation d’un nouveau virus apparu au Mexique au printemps 2009, le désormais célèbre H1N1 pandémique.

Comment Sarkozy a tué les élections de 2012



Les élections de 2012 risquent de n’avoir aucun intérêt ni enjeu, si ce n’est une bataille entre supporters du PS et de l’UMP, sous réserve que le PS ait réellement la volonté d’occuper le pouvoir. Les élections démocratiques récentes ont toujours dévoilé cette passion pour la conquête du pouvoir, avec à la base un minimum de programme, d’engagement, de projets, d’idées. Avoir un programme c’est bien mais s’il n’y a pas de moyens pour le réaliser, autant mettre la clé sous la porte. C’est ce que devrait faire l’opposition au vu de la situation financière de la France, avec des déficits énormes et une dette devenant un vrai boulet pour remettre ce pays sur la voie d’un dynamisme politique conséquent. 

Combien ça coûte ? Cette année, plus de 100 milliards de déficit, en 2010, plus de 100 milliards de déficit et en 2011, à peu près autant. Sans compter le déficit de la Sécu et l’endettement des collectivités locales. La France est en état de surendettement. C’est certes gérable du point de vue comptable mais sur le plan politique, la dette abyssale va devenir un obstacle à la réalisation de tout projet moderne dans le sens où il nécessite des moyens. Même s’il y a un désir d’avenir, il n’y a pas d’avenir possible pour ce qui concerne les réalisations post-2012 en vue du bien public. Les programmes en cours seront achevés dans un contexte de surendettement. Le seul enjeu politique en 2012 sera d’assurer le fonctionnement de ce qui est en cours et d’éviter la faillite du pays. Un horizon pas très enthousiasmant pour les politiques et les militants. Heureusement, si dieu a fait les uns puissants et les autres soumis, il a fait les uns éclairés et les autres borgnes et l’on saura compter sur une cohorte de militants aveugles des réalités budgétaires mais prêts tels des chiens fidèles à pousser de la voix dans les meetings de leurs chefs et le soir coller des affiches avec une loyauté aussi exemplaire que l’aveuglement est édifiant. Ne pas voir, voilà un élément de sagesse qu’on devra pratiquer en 2012 lorsque l’on est militant. Et quand on est politicien, il faudra une bonne dose de talent d’acteur pour faire semblant de vouloir le pouvoir dans de telles conditions. Honnêtement, aucun chef d’entreprise ne songerait à reprendre les affaires de la France. C’est du bon sens. Qui voudrait d’une entreprise endettée ? Par contre, le politicien n’a pas à avoir de crainte, il ne risque rien du point de vue financier. Si la boîte France coule, il garde ses acquis et tout ministre saura compter sur une correcte retraite. Ce qui n’est pas le cas d’un repreneur d’une entreprise en liquidation qui risque de sa poche s’il fait une mauvaise affaire.
Dire que Sarkozy a tué les élections de 2012 est certainement exagéré. Il subit aussi un héritage. En fait, notre président très réactif gère au jour le jour et ne se préoccupe guère du prochain scrutin, sauf en se rasant de temps en temps. Creuser les déficits ne lui pose pas de problème puisqu’il sait qu’il résoudra tous les problèmes et donc en 2012, il sera le mieux placé pour gérer les problèmes qu’il a occasionnés lors de son mandat. Il n’y a plus de rupture ni d’avenir. Le progrès n’est plus à l’ordre du jour, ni le changement. Le seul objectif est d’éviter le naufrage d’un pays dont la situation est la conséquence de multiples erreurs passées et accumulées. L’image venant à l’esprit est celle d’une automobile mal entretenue. Elle a roulé et roulé mais le joint de culasse est rongé, les suspensions sont mortes, l’embrayage a des ratés, la courroie de distribution doit être changée, comme les pneus et les plaquettes, alors que le système électrique est à revoir et que les roulements à billes font des bruits bizarres, sans compter la carrosserie bien cabossée. 

La France est un pays cabossé et usé de bien des erreurs commises par le passé. Peut-on en énoncer quelques-unes ? Le premier regard se porterait sur le rapport de la cours des comptes, juste un symptôme de mauvaise gestion. Ensuite, on pourrait voir diverses causes ayant creusé le déficit, soit en asséchant la manne fiscale avec toutes le niches et autres réductions contraires au principe de l’impôt car elles exemptent les riches d’une juste contribution fiscale à la nation. D’un autre côté des dépenses inconsidérées ont été effectuées, dans l’armement, avec des dérives sur le matériel militaire, des mauvais choix industriels, des épisodes calamiteux comme le Clémenceau qu’il aurait fallu couler, ce qui nous aurait économisé un milliard. Puis le désamiantage, autre gouffre financier, puis les dépenses pour le vaccin de la grippe A, puis la mauvaise gestion des hôpitaux avec du personnel étranglé par des tâches bureaucratiques, puis le manque de courage dans la gestion de la Sécu et le rôle néfaste des mutuelles vivant en parasite sur la santé et de plus, encourageant le gaspillage thérapeutique en remboursant sans compter. D’autres fardeaux budgétaires sont venus se greffer, avec le « personnel invisible » de la fonction publique et territoriale (comme la matière noire de l’univers) échappant aux comptes de la Nation et pas vraiment indispensable à ce qu’on entend ça et là. Bref, la France vit sur trente ans d’erreurs accumulées et dont l’effet se renforce avec la mondialisation et la montée des pays émergents qui ont la légitimité à s’enrichir eux aussi. Mais les problèmes sont aussi sociaux. Que dire de l’abandon des banlieues et de la gestion du chômage. Et les médias, et la décivilisation… Quant à Sarkozy et son gouvernement, on ne peut pas dire qu’il a résolu des problèmes. Il a écrémé la fonction publique mais sa gestion technocratique a renforcé la bureaucratie et la concentration. Pas de quoi espérer un retour à l’équilibre. Ce n’est pas en mettant une commission sur chaque problème qu’on le résout. Mais on peut laisser croire au citoyen qu’on s’en occupe et c’est peut-être là le souci de l’équipe gouvernante. 

La France ne va pas sombrer. Mais elle n’a pas d’avenir. En 2012, le seul horizon politique sera de proposer un plan pour sortir des erreurs passées. C’est ce qui fera l’étonnante singularité de ce scrutin dont on ne sait pas encore si les candidats ont réellement pris la mesure. Pour la première fois dans l’histoire de la cinquième République, les électeurs ne se détermineront pas sur des choix offrant une innovation ou un progrès pour l’avenir. Car l’enjeu majeur sera de réparer les erreurs. Cela risque de ne pas être passionnant, excitant, sexy et enthousiasmant, sauf pour les militants des partis mais nous savons bien que quand on est aveugle, on s’imagine faire de grandes choses. Gilbert Montagné croit qu’il est un génie de la pop. Il suffit de s’écouter et le tour est gagné ! Il y a fort à parier que les journalistes donneront l’illusion presque parfaite de suivre la campagne politique de 2012. Et de faire semblant de trouver un enjeu. Car les jeux sont faits et le job peu enviable de président reviendra naturellement à Nicolas Sarkozy. 

Ne pas oublier une chose. Il y a une vie en dehors de la politique. Pour l’instant, il n’y a pas urgence pour le citoyen éclairé à s’occuper du cours du monde. Ça ne sert à rien. Il y a trop de borgnes. Il faut juste rester debout et vivant. Mais il faut se préparer en cas de situation d’exception.

samedi 10 octobre 2009

Exclusif : Une action en justice pour interdire aux USA le vaccin contre la grippe A



Les médecins et associations demandent l’interdiction du vaccin contre la grippe A aux Etats-Unis car il n’aurait pas été proprement testé.
 
Une requête en justice contre les vaccins anti-grippe A est déposée dans la capitale américaine ce vendredi 9 octobre. Visant la Food and Drug Administration (FDA), elle réclame l’interdiction de la distribution des vaccins contre la grippe porcine sur le territoire américain.
Selon cette requête, déposée par l’avocat James S. Turner du cabinet spécialisé Swankin et Turner (Washington, DC) la FDA aurait violé la loi en autorisant hâtivement des vaccins contre la grippe porcine alors que ni la sécurité ni l'efficacité des vaccins n’auraient été démontrées.

"La loi oblige la FDA à établir qu'un vaccin est efficace et sans danger avant d’être administré à la population», a expliqué Jim Turner à LaNutrition.fr. « Nous allons montrer que la FDA n’a pas prouvé que le vaccin était efficace, et qu’elle n'a pas prouvé qu'il était sûr. »

Jim Turner, qui agit au nom de plusieurs médecins et associations dont Citizens for Health assure que la FDA n’a à ce jour a produit aucune preuve scientifique pour justifier l’autorisation des vaccins. « Il n'existe, dit-il, aucune étude publiée, aucun dossier documentant les essais cliniques, aucun document à la disposition du public démontrant que des tests de sécurité ont été conduits. »
Les autorités sanitaires américaines ont pourtant jusqu’ici assuré qu’elles avaient conduit des tests grandeur nature tout au long de l’été pour vérifier la sécurité des vaccins contre la grippe A(H1N1). En France, au contraire, aucun test n’a été réalisé sous l’égide du ministère de la santé, les seules données cliniques étant celles rapportées par les fabricants.

Nobel 2009 : Barack Obama icône (prématurée) de la paix



C'est la surprise de l'Académie Nobel : Barack Obama s'est vu décerner vendredi le prix Nobel de la paix, à peine huit mois après son arrivée à la Maison Blanche.
Jusqu'ici, les dirigeants politiques récompensés par ce prix prestigieux l'étaient après la conclusion d'un accord mettant fin à un long conflit, ou du moins promettant d'y mettre fin.
Il en est ainsi allé de Henry Kissinger, sans doute l'un des plus controversés prix Nobel de l'histoire, qui l'a reçu en compagnie du Vietnamien Le Duc Thô en 1973 pour les accords de paix mettant fin à des décennies de guerre au Vietnam. Peu importe que par la suite ces accords n'aient pas été respectés.
Ou encore de Yitzhak RabinShimon Péres et Yasser Arafat, eux aussi récompensés pour les Accords d'Oslo (1993) qui promettaient une solution au conflit israélo-palestinien et

2010, le grand basculement du monde ?


L’année 2009 livre-t-elle quelques signes montrant un grand basculement du monde ? Voilà la question posée dans l’édition 2010 de « L’état du monde » qui chaque année paraît aux éditions La découverte, avec cette fois cinquante interventions de spécialistes des questions politiques et sociales. Dominique Vidal qui a dirigé l’ouvrage était ce 8 octobre dans les salons Mollat pour une conférence sur ce sujet assez important pour tout honnête citoyen du 21ème siècle. Un sujet plutôt difficile si bien qu’il est plus commode de d’intéresser aux polémiques du moment et après l’affaire Hortefeux, le cas Mitterrand qui a mobilisé les médias d’une manière hypertrophique. Passons… L’état du monde, comme

jeudi 8 octobre 2009

Grippe A : A l’étranger on rassure, mais pas en France...



En Espagne et en Angleterre, les médecins rassurent la population. Et en France ?
Comme c’était prévisible au vu des observations épidémiologiques concernant la grippe A/H1N1 dans l’hémisphère sud, les autorités sanitaires et les médecins de nombreux pays sont de plus en plus sceptiques face au discours institutionnel (et surtout politique) des grands pays appelant à une vaccination élargie pour faire face à la pandémie. De toute évidence, la pandémie dramatique qui nous a été annoncée n’a pas eu lieu dans l’hémisphère sud. A tous points de vue, le virus A/H1N1, s’il est indéniablement plus contagieux que le virus saisonnier, est aussi nettement plus bénin. En effet, comme le faisait remarquer un médecin néo-zélandais dans un numéro tout récent du British Medical Journal , la Nouvelle-Zélande déplore habituellement 400 décès dus à la grippe saisonnière. Cette année, le H1N1, qui a supplanté le virus saisonnier, a fait... 17 morts. Conclusion, le remplacement d’un virus par l’autre a permis d’économiser 383 vies, sans (et mieux que) la moindre vaccination.


En Europe, certains professionnels sérieux en ont tiré des conclusions pleines de bon sens...






Les médecins généralistes espagnols rassurent solidairement la population de leur pays



C’est devant ce type de constatation qu’un groupe de médecins espagnols a mis en place, avec l’aide de tous les blogs professionnels et le soutien de l’association nationale des médecins ibériques (qui regroupe 200.000 médecins), un blog d’informations intitulé : Gripe : Ante Todo, Mucha Calma »(« Grippe : Avant tout, beaucoup de calme ».) On y trouve un ton parfaitement mesuré sur la pandémie grippale et une longue série de questions-réponses extrêmement documentées destinées au grand public, rédigées dans un langage parfaitement accessible et intelligible.

La plus grande revue médicale britannique invite, elle aussi, à revenir à la raison.

De son côté, le revue de référence qu’est le British Medical Journal publiait dans son numéro du 3 septembre dernier un article signé par Peter Doshi, un chercheur du MIT (Massachussets Institute of Technology) intitulé« Calibrated responses to emerging infections » (‘Des réponses proportionnées face aux infections émergentes’).

Dans cet article, Doshi montre que dans les institutions scientifiques, le discours inquiétant concernant les pandémies date de longtemps (il a commencé à grandir en 2003-2005, après la crise du SARS) et qu’il a brusquement été révisé depuis le début de la pandémie A/H1N1... pour devenir beaucoup moins alarmiste. Autrement dit : il évolue progressivement de manière inversement proportionnelle au discours tenu par les gouvernements !
J’invite vivement les lecteurs anglophones à se référer au texte intégral, qu’on peut trouver ICI.
Mais je vais en citer l’extrait suivant, éclairant. C’est la traduction/transcription d’un tableau montrant l’évolution des discours des grandes agences de santé (OMS, CDC d’Atlanta) avant et après le début de la pandémie et son extension dans l’hémisphère sud.

Un discours à deux vitesses

Le tableau de l’article de Doshi aborde trois aspects :

1° La définition d’une pandémie :

Hier :
OMS 2003-2009 : « Une pandémie de grippe survient quand apparaît un nouveau virus de la grippe contre lequel la population n’a pas d’immunité, ce qui provoque des épidémies sur toute la planète, avec un grand nombre de décès et de patients atteints. »

Aujourd’hui :
OMS : « Une pandémie de grippe peut survenir quand apparaît un nouveau virus de la grippe contre lequel la population n’a pas d’immunité. » (Commentaire de MZ : Doshi explique en effet que, contrairement à ce qui a été dit, le virus n’est pas du tout nouveau, et une partie de la population, l’ayant déjà rencontré par le passé, est immunisée. En particulier les sujets âgés.)

2° L’immunité et la vulnérabilité des populations

Hier :
OMS 2005 :"La plupart des populations n’auront pas d’immunité contre le virus pandémique"1
Aujourd’hui :
OMS 2009 : « La vulnérabilité d’une population à un virus pandémique est en partie liée au niveau d’immunité préexistante au virus »

Hier :
Center of Diseases Control (U.S.A.) 1997 : « Quand des modifications antigéniques se produisent, la population n’a pas d’anticorps les protégeant contre le virus ».
Aujourd’hui :
Center of Diseases Control (U.S.A.) 2009 : « Des antigènes croisés contre le A/H1N1 ont été détectés chez 6 à 9 % des personnes âgées de 18 à 64 ans, et 33% des personnes âgées de plus de 60 ans »

3° L’impact médical, social et économique d’une pandémie de grippe

Hier :
OMS 2005 : « De grands nombres de décès surviendront. (...) Selon une estimation basse, l’OMS estime qu’il y aura 2 à 7,4 millions de morts... Les bouleversements sociaux et économiques seront très grands. »
Aujourd’hui :
OMS 2009 : « Le virus (de la grippe aviaire) H5N1 a conditionné le public qui croit qu’une pandémie de grippe est synonyme de maladie grave et de mortalité élevée. Ce type d’évolution n’est pas du tout inévitable au cours d’une pandémie. Au contraire, il est exceptionnel. »

Hier :
CDC 1997 : « La principale caractéristique d’une pandémie est le haut degré de mortalité. »
Aujourd’hui :
CDC 2009 : « Certaines pandémies ressemblent à une saison de grippe un peu plus sévère que d’habitude. »

Hier :
(Autorités sanitaires canadiennes, 2006) : « Une pandémie de grippe survient lorsque de nombreuses personnes de par le monde tombent malades et meurent d’une [nouvelle forme] de virus grippal. »
Aujourd’hui :
(Autorités sanitaires canadiennes, 2009) : Une grippe pandémique ne provoque pas nécessairement une maladie plus grave que la grippe saisonnière.

Et les médecins français, que disent-ils ?

Au vu de ce que les communautés médicales espagnoles et britanniques disent de la pandémie de A/H1N1, et qui manifestement vise à s’élever contre l’atmosphère de terreur entretenue par les médias et par les pouvoirs publics de leurs pays respectifs, on est tenté de se demander ce que disent les professionnels français.

Malheureusement, il n’existe pas en France d’association professionnelle scientifique regroupant tous les médecins ; la seule instance « fédératrice » est l’Ordre National, dont la nature répressive et idéologique est bien connue, et qui ne délivre pas de mot d’ordre scientifique. Il n’existe pas non plus, en France, de revue hebdomadaire scientifique indépendante équivalente au British Medical Journal britannique. Il n’y a donc pas de discours collectif, scientifiquement argumenté, des médecins français face au discours politique, alarmiste et paternaliste, du gouvernement.





Et les médecins français, que disent-ils ?

Au vu de ce que les communautés médicales espagnoles et britanniques disent de la pandémie de A/H1N1, et qui manifestement vise à s’élever contre l’atmosphère de terreur entretenue par les médias et par les pouvoirs publics de leurs pays respectifs, on est tenté de se demander ce que disent les professionnels français.

Malheureusement, il n’existe pas en France d’association professionnelle scientifique regroupant tous les médecins ; la seule instance « fédératrice » est l’Ordre National, dont la nature répressive et idéologique est bien connue, et qui ne délivre pas de mot d’ordre scientifique. Il n’existe pas non plus, en France, de revue hebdomadaire scientifique indépendante équivalente au British Medical Journal britannique. Il n’y a donc pas de discours collectif, scientifiquement argumenté, des médecins français face au discours politique, alarmiste et paternaliste, du gouvernement.

Dernière minute !

La seule grande revue médicale scientifiquement indépendante, La revue Prescrire, qui est malheureusement un mensuel (donc, mal adapté au traitement des informations rapides) et qui ne touche que 25 000 professionnels de santé en France, vient (le 29 septembre, jour suivant la première mise en ligne de cet article) de publier un communiqué de presse très clair, qui va dans le sens de ce que disent les Britanniques et les Espagnols. 

Espérons que l’information sera relayée par la presse grand public et que ça relativisera la "nécessité" d’une campagne de vaccination qu’on nous présente comme "indispensable".
Ce type d’information tranche sur les informations incohérentes et alarmistes, comme lorsque les autorités annoncent (sans démenti de la part d’une communauté médicale hétérogène) que la France « est plus infectée par le A/H1N1 que les autres pays européens » (le contraire de Tchernobyl en quelque sorte...) et que, bruissant surtout de l’affaire Polanski, les journaux nous apprennent, incidemment que des vaccins sans adjuvant ont été commandés « au cas où » pour immuniser les femmes enceintes et les personnes fragiles. Des fois que les autres soient vraiment dangereux, en fin de compte...

Dans son communiqué, Prescrire souligne les dangers de vaccins insuffisamment testés et l’inutilité de l’utilisation des antiviraux pour raccourcir l’évolution de la grippe. (Et n’oublions pas que les antiviraux ne sont pas dénués d’effets secondaires, parfois sérieux.)

Malheureusement, en France, la pharmacovigilance (c’est à dire la surveillance et l’enregistrement des effets secondaires des médicaments) est d’un niveau dramatiquement insuffisant - la grande majorité des médecins, qui ne sont ni formés ni motivés, ne recensent pas et ne déclarent pas aux centres appropriés les incidents médicamenteux mentionnés par leurs patients. De sorte que si les vaccins contre A/H1N1 (avec ou sans adjuvant), administrés à une population qui n’en a probablement pas besoin, provoquent plus d’incidents ou d’accidents graves que le virus ne fait de morts, on ne le saura probablement jamais.

Mais qu’importe, puisque notre système de santé (N’oublions pas que c’est l’OMS - qui peut changer d’avis, nous l’avons vu plus haut - qui le clame haut et fort) est le meilleur au monde...

Dr Marc Zaffran (Martin Winckler)
Dr Marc Zaffran (Martin Winckler)