dimanche 1 novembre 2009

L’imminence d’une crise sociale en Europe !


Ceux qui en Europe continuent de lire leurs journaux nationaux dignes de confiance, suivre des informations sur les antennes des médias publics ou d’écouter des programmes diffusés sur les radios gouvernementales, ceux-là sont loin d’être au fait de ce qui se passe autour d’eux.
Il leur est servi une ration sélectionnée avec rigueur, mise au point pour donner une image optimiste de l’économie et constituée de sujets pour la plupart sans liens les uns avec les autres.
Oui, des signes de reprise sont visibles ; oui, un homme d’affaires voit le bout du tunnel ; non, les pertes d’emplois ne sont pas aussi graves qu’elles semblaient à première vue ; eh bien, n’importe quel Européen peut compléter cette liste avec ses propres exemples.
Les bonnes nouvelles à propos de l’économie
surviennent dans le cadre plus large des faits insolites portant sur des accidents de la circulation, la vie privée des célébrités, et les inévitables nouvelles des crimes commis par de jeunes immigrés musulman en provenance des régions montagneuses d’Afrique du nord et de Turquie.
Ce que l’on n’apprendra pas du tout en suivant de telles informations, c’est l’impact de l’actuelle crise économique, ou plutôt de la dépression, sur le tissu social européen.
Toutefois, il est impératif pour tout Européen d’être informé des effets de l’actuel désastre économique sur ses proches voisins, ses compatriotes du même quartier, le reste du pays et les nations voisines.
Il est essentiel de savoir ce qui se passe, car très bientôt, la plupart des Européens seront confrontés aux problèmes de même nature. Ces difficultés auront ensuite une incidence sur l’ensemble du continent et modifieront sa configuration au cours des années à venir. A cette date, les effets sont absolument dévastateurs et vont au-delà de ce à quoi l’on aurait pensé même un an auparavant.
Pourriez-vous croire que la moitié de la population espagnole souffre de la faim ? Que leur situation est si grave qu’ils reçoivent de l’aide alimentaire de l’UE ? Ces révélations et autres faits choquants sont consignés dans un ouvrage intitulé « La crise économique et son impact humanitaire sur l’Europe – Témoignages de la Croix Rouge et du Croissant Rouge », publié récemment par la Croix Rouge et le Croissant Rouge.
Il s’agit de la première publication qui donne une idée des effets de la crise de l’heure. Puisque l’ouvrage constitue un premier pas dans un effort de déterminer l’envergure et la teneur de la situation en cours, la plupart des informations ne sont pas quantifiées. Néanmoins, ce rapport est profondément dérangeant, pour ne pas dire alarmant.
En effet, le taux de chômage est en hausse partout. Le chômage des jeunes au sein de l’UE atteint le niveau moyen de 20%. Au sein de l’UE seulement, 50 millions d’individus sont « pour le moment vulnérables en raison du chômage ; et ces chiffres ne prennent pas en compte ceux qui ne cherchent pas d’emploi ».

La vulnérabilité ici renvoie au fait de n’avoir ni domicile fixe, ni aliments. Cette vulnérabilité n’a fait qu’augmenter, en raison des réductions des parts du budget allouées à l’assistance sociale, aux soins de santé, subventions et autres payements versés aux personnes socialement faibles.
En d’autres termes, les personnes les plus touchées par la crise incluent votre collègue qui a perdu son emploi, votre vieille grand-mère, votre oncle malade, votre nièce, votre neveu qui vient juste de terminer ses études secondaires. Alors, à quand votre tour ? Quand est-ce que le confort de la classe moyenne vous quittera-t-il ?
De nombreux Européens de la classe moyenne sont littéralement malades à force de s’inquiéter. Nombreux d’entre eux passent des nuits blanches, plusieurs prennent des boissons ou des médicaments, alors que d’autres sollicitent des traitements psychiatriques.
Déjà, plusieurs Européens de la classe moyenne ne sont plus en mesure de payer leurs factures d’électricité, de chauffage et de téléphone. L’accès de nombreuses familles à certains services de base a été coupé, et de toute évidence, la situation va empirer. Dans certains pays comme la Hongrie, des programmes spéciaux d’aide ont été lancés afin d’aider certains individus à payer factures de chauffage ou crédits hypothécaires.
Aux Etats-Unis, pour n’avoir pas pu payer leurs emprunts-logements, des millions d’individus ont été chassés de leurs domiciles. Ainsi, les nouveaux sans-domiciles sont ensuite, installés sous des tentes. A ce jour, ce phénomène semble n’avoir pas touché l’Europe, mais c’est ce qui va se passer très bientôt.
Alors que l’assistance de l’UE aux pauvres et indigents est lente et fragmentaire, car confiée pour la plupart à la Croix Rouge, l’Église et autres d’organisations humanitaires, la côte de popularité de ces banquiers véreux et incompétents a augmenté.
Le coût total du plan de sauvetage des banques en Europe est estimé à environ 3 000 milliards d’euros, soit l’équivalent du produit national brut de l’Allemagne, qui se trouve être la plus grande économie européenne. Ce financement généreux n’a hélas pas résolu le problème des banques en Europe.
D’après un article du Daily Telegraph paru en février, European Banks aurait encore dans ses réserves des actifs toxiques d’une valeur de 18 000 milliards d’euros (soit le PNB de tous les pays de l’EU réunis). L’on pourrait ajouter les sommes moins importantes mais tout de même impressionnantes dépensées à d’autres fins.
L’on peut citer à ce sujet les millions d’euros engloutis dans la guerre coloniale contre la criminalité en Afghanistan, les généreux allègements fiscaux dont a bénéficié certaines multinationales, les milliards dépensés sur la mise en place des politiques e techniques visant à freiner les réchauffement climatique (ceci n’est en fait qu’un canular, comme toute personne sensée peut le savoir). Il faut également mentionner les millions versés pour acquérir des vaccins non testés et douteux contre la grippe A... et la liste est loin d’être exhaustive.
Un sel adjectif permet de qualifier la différence entre les sommes faramineuses dépensées grâce aux revenus difficilement acquis par le contribuable et le paquet minimum offert aux pauvres et personnes vulnérables : éhonté !
En outre, ce que la majorité des gens ne comprennent pas, c’est que tout cet argent dépensé sur les banques, les bonifications, les guerres, les fêtes et les plans brumeux doit bien venir de quelque part.
Tout cela à la fois ne peut entrainer qu’une croissance économique négative. Quiconque ayant des connaissances même vagues de l’économie dira que l’inflation surviendra lorsque le montant des fonds en circulation augmente à un rythme lus rapide que la croissance de l’économie.
Bien que la plupart des gouvernements ne puisse résister de nos jours à la tentation de se livrer à la fraude fiscale, à la manipulation des données telles que les taux d’inflation, la vérité triomphe d’une manière ou d’une autre. En d’autres termes, il ne faut pas accorder du crédit aux données officielles sur l’économie et l’inflation.
Pas besoin d’être un génie pour comprendre les principales conséquences des actuelles politiques erronées : une misère sociale accrue, un climat social plus tendu, une insécurité et une criminalité intensifiées. Tout ceci ira s’aggravant, puisqu’aucun signe de redressement n’est visible. Il faut simplement garder à l’esprit que le transport international par voie maritime a pratiquement cessé et cette activité a connu une chute drastique dans les ports européens.
En réalité, le début de la période de redressement n’est pas pour demain. Il faudrait encore savoir si la reprise – si elle survient – pourrait restaurer les conditions de vie d’avant-crise. Pendant ce temps, l’UE et ses États-membres dépensent des milliards d’euros pour espionner les citoyens européens et mettre sur pied des stratégies davantage astucieuses visant à détecter ce que chaque citoyen pense.
A titre de rappel, chaque citoyen de l’UE est un terroriste présumé. Depuis l’époque de Metternich et Guizot, de nombreux gouvernements européens n’avaient pas eu autant peur de leurs citoyens. Cette paranoïa gouvernementale semble toutefois justifiée. La plupart des gens vivant en Europe sont mécontents de leurs gouvernements et de l’eurocracie de Bruxelles.
De nombreux individus sont même fous de colère. Les services de renseignements britanniques considèrent à présent la classe moyenne comme potentiellement révolutionnaire et la plus susceptible de menacer l’ordre déjà établi.
L’histoire relève pourtant qu’il est impossible de se maintenir au pouvoir sans le consentement de la majorité. L’histoire des rebellions et des révolutions montre qu’elles ont tendance à éclater lorsque les principales strates de la population ont peur de perdre leurs moyens de subsistance, comme c’est le cas des classes moyennes en Europe aujourd’hui. Il n’y a aucune raison que ces principes ne s’appliquent pas.
Le changement pourrait survenir plus tôt que les gens ne l’imaginent.

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