mercredi 30 septembre 2009

Big Brother: Le groupe pharmaceutique Novartis veut mettre des puces dans chaque pillule !




Les patients qui ne prennent pas les pilules à temps pourraient bientôt tirer avantage du fait qu’ ils auront une puce implantée au niveau de l ́épaule, en vertu du système électronique révolutionnaire actuelle mis au point par le groupe pharmaceutique Suisse Novartis.
Cette entreprise est en train de tester une technologie qui permet d ́insérer une minuscule micropuce dans chaque pilule avalée et d ́envoyer un message texte(SMS) de rappel aux patients s ́ils manquent de suivre les prescriptions des médecins.
Le partenariat établi avec Proteus Biomedical, entreprise qui est à l ́origine de cette technologie, est l ́une des nombreuses alliances actuellement mise sur pied par Novartis. Cette évolution intervient au moment où ce laboratoire pharmaceutique et les autres sociétés concurrentes essayent de maintenir les niveaux de prix élevés pour les médicaments innovants, en s ́assurant que ceux-ci sont pris suivant l ́ordonnance du médecin.


Le service solution santé de Pfizer a mis au point un système permettant d ́appeler les patients par téléphone pour les encourager à prendre le médicament.
Joe Jimenez, chef de département des produits pharmaceutiques chez Novartis, a expliqué que le système consiste en un émetteur logé dans la pilule et un récepteur placé dans l ́épaule du patient. Il a affirmé que les tests effectués sur 20 patients soumis au traitement par Diovan, un médicament permettant de baisser la pression artérielle, a renforcé la « conformité » avec la prescription(ordonnance du médecin)de 30 pourcent à 80 pourcent après six mois.
Cette expérience intervient dans un contexte d ́inquiétude grandissante des gouvernements et des assureurs qui se plaignent de ne pas voir les signes d ́amélioration que les laboratoires pharmaceutiques prétendent reconnaître. Car les patients ne prennent pas les médicaments conformément à l ́ordonnance a moins qu ́ils fassent l ́objet d ́une surveillance étroite durant des essais cliniques.
Souvent, les patients abandonnent rapidement le respect de la prescription, surtout ceux qui prennent les médicaments pour le traitement des maladies chroniques telles que l ́hypertension et le diabète. Cela est dû à l ́apparition des effets secondaires désagréables ou au fait que les symptômes ne se manifestent pas assez tôt chez les patients.
Ainsi, ils ne parviennent pas à remarquer la valeur du médicament. Cependant, alors que les patients présentent des formes plus graves de maladie et nécessitent des hospitalisations ou une intervention chirurgicale, la conséquence, c ́est qu l ́on dépense inutilement des centaines de millions de dollars par an.


« Ce secteur connait une explosion, » a expliqué M. Jimenez, ajoutant que cela voulait presque dire que le recrutement d ́un « Monsieur respect de l ́ordonnance du médecin » pour assurer la surveillance d ́un large éventail d ́autres partenariats et programmes dont le but est de renforcer l ́usage approprié des médicaments.
M. Jimenez a souligné avec insistance qu ́il faudrait toujours que la firme Novartis travaille en étroite collaboration avec des régulateurs et des médecins pour dissiper les inquiétudes et négocier un contrat exclusif avec Proteus.
Mais il est optimiste par rapport au fait que de telles approches permettant de renforcer la respect de l  ́ordonnance seraient généralisées à l ́avenir.


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