lundi 28 septembre 2009

Jus de fruit enrichit à l'uranium


Le jus de fruits mélangé avec de l’uranium est un des nombreux essais cliniques prétendument conduits à la centrale nucléaire du Néguev (Dimona) en Israël, affirme le journaliste d’investigation Yossi Melman.
Melman a accusé la direction de la centrale d’avoir forcé
ses ouvriers à prendre part à des expériences très dangereuses pour leur santé dans le cadre de ses recherches nucléaires
Il affirme également que le gouvernement et les militaires sont impliqués dans des tentatives pour étouffer l’affaire.
Il a fallu une décennie pour qu’ils se décident à parler, mais les ouvriers du réacteur nucléaire Israélien affirment que leurs directeurs leurs ont fait boire de l’uranium dans le cadre d’une expérience, sans surveillance médicale ou explication des risques. Les ouvriers veulent maintenant obtenir une compensation.
”Ils m’ont dit que les directeurs du laboratoire se sont approchés de quelques ouvriers dans le laboratoire et leur ont demandés s’ils étaient prêts à se proposer volontairement pour une recherche en cours et quand ils ont répondu ‘oui’ on leur a demandé de boire du jus – de pamplemousse et d’orange - mélangé avec de l’uranium,” dit le journaliste d’investigation Yossi Melman.
Le professeur Tzvi Bentwich, docteur et militant des droits de l’homme affirme qu’Israël manque encore de lois pour protéger ses citoyens contre ce genre d’essais cliniques. Il croit que les allégations des ouvriers sont plausibles.
“Je pense que l’idée était de voir quelle est la quantité d’uranium présente dans l’eau potable qui serait détectable après ingestion à l’aide des méthodes traditionnelles de dépistage, sachant que dans l’environnement de la centrale, des ouvriers ou des populations locales pourraient être exposés à de la nourriture ou de l’eau contaminée et donc l’idée était de voir quel degré d’exposition ils pouvaient subir avant de pouvoir être dépistés” dit le Professeur Tzvi Bentwich de l’université Ben-Gourion.
La réponse du gouvernement est déconcertante – insister que ce n’est jamais arrivé, tout en suggérant une enquête.
Les autorités israéliennes nient ces allégations. Dans une déclaration envoyée par e-mail aux bureaux de RT ils disent explicitement qu’il n’y a pas eu d’expériences sur des humains à la centrale nucléaire du Néguev. De plus ils écrivent que le président-directeur général de la Commission de l’énergie atomique d’Israël a décidé de mettre en place une équipe d’experts. Ils ne feront pas de déclarations jusqu’à ce que l’enquête soit terminée.
Ce ne sont pas les premières allégations de ce genre en Israël. Dorit Tahan était un officier militaire adolescent, enrôlé avec 700 autres soldats pour trouver un vaccin contre le bacille du charbon (Anthrax). On leur a dit que les expériences étaient sans danger, mais dix ans plus tard, beaucoup subissent encore des problèmes de peau, des affections respiratoires, des maux de tête et des douleurs d’estomac.
”Nous étions des soldats, de jeunes soldats – hautement motivé – nous croyions de tout notre cœur dans l’armée, dans l’état, donc nous n’avions aucune raison de ne pas y participer,” dit Tahan.
Des affirmations semblables ont émergé au sein des troupes navales, selon lesquelles on leur a ordonnés de plonger dans de l’eau polluée par des déchets toxiques. Beaucoup ont développés des cancers. Il a fallu des années pour que ces incidents soit découverts. Les militaires se sont contentés d’une plate dénégation.
Ainsi au réacteur nucléaire, ce n’est pas une surprise pour des gens comme Gideon Spiro qu’il y a une forte pression sur les ouvriers travaillant dans les secteurs sensibles pour les forcer à garder le silence.
Il a mené campagne pour la libération de Mordecai Vanunu, l’activiste emprisonné pendant 18 ans pour avoir révélé le programme nucléaire militaire d’Israël.
“Une de nos revendications est d’ouvrir Dimona (l’endroit où se trouve la centrale nucléaire du Néguev) aux inspecteurs internationaux pour savoir ce qui se passe exactement pas seulement au sujet de la fabrication d’armes, mais comment ils s’occupent des déchets nucléaires par exemple,” déclare le défenseur des droits de l’homme Gideon Spiro.
Les Israéliens ont toujours considéré le réacteur comme leur protection en cas d’attaque ennemie. Mais les allégations d’expérimentations médicales sur des humains – et le mur officiel de silence constamment grandissant – pourraient pousser certains à réfléchir s’il n’est pas en train de devenir plutôt un ennemi public.

Source : www.spreadthetruth.fr

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