GLENN BECK, ANIMATEUR: Vous souvenez-vous de la lire italienne, du franc français, du pesetas espagnole ou de quelque chose de semblable ? Ces pays ne disposent plus de leur monnaie. Ils l´ont abandonnée au profit de l´Euro. “Oh, non, non” a déclaré chaque gouvernement, “nous ne prendrons jamais une telle décision.”
En ce moment, des appels exhortent l´Amerique à abandonner
notre dollar au profit d´une devise mondiale. Ca alors, je crois avoir lu une telle proposition quelque part dans un livre. Oh oui! Je m´en souviens, il s´agit de la bible, de la partie angoissante. Mais, en tout cas, cette situation conduirait à un gouvernement mondial.
Entre-temps, le Secrétaire au Trésor, Tim Geithner fait une tournée internationale. L´objectif est de redynamiser la confiance autour du dollar. Je suis certain que l´Arabie Saoudite se laissera convaincre demain, à son arrivée, tout comme l´avaient fait les chinois lorsqu´il l´a dit aux étudiants chinois et ils ont tous éclaté de rire.
M. Stephen Moore, rédacteur économique au Wall Street Journal nous rejoint sur ce plateau.
Stephen, j´ai pensé à vous ce matin, en passant en revue tous ces événements qui devaient se passer. Et je me suis dit, Stephen sera à mesure de raconter tout cela, parce que, toi et moi, nous assistions à un dîner il y a quelques années en nous disant : ces clowns n´y parviendront pas. Et voilà que tous cela arrive aujourd´hui.Et cette ville est bizarre. Abandonner le dollar et adopter une devise mondiale. Mais je pense cela va se concrétiser.
STEPHEN MOORE, REDACTEUR ECONIOMIQUE AU WALL STREET JOURNAL: Oui tu as commencé à en parler il y a quelques années lors de notre première rencontre, Glenn. J´ai cru que tu etais monté dans les hélicoptères noirs.(allusions aux helicopteres noirs de la FEMA…les camps de concentrations)
Mais tu sais quoi? Lorsque tu jettes un coup d´oeil sur ce qui s´est passé au cours des trois derniers mois, rien n´est du tout bizarre. On est plutôt inquiet. Il ne s´agit plus simplement de la monnaie internationale. Regardez tout cet argent que nous investissons dans les organisations internationales….
GLENN BECK: FMI?
STEPHEN MOORE: …le FMI, la Banque Mondiale, des fonds considérables injectés au profit des Nations Unis qui ont toujours souhaité une gouvernance mondiale.
Et puis, Glenn, les autres pièces de ce puzzle, surtout deux pièces de ce puzzle, sont le Traité de Kyoto, le Droit de la Mer et bien sûr le projet de loi que le Congres a votée il y a tout juste deux semaines, en l´occurrence le « cap-and- trade bill ». La mise en œuvre de tous ces accords exige en fait une sorte de gouvernement mondial.
BECK: Laisse moi continuer, je vais revenir pendant quelques instants sur le problème du dollar.
STEPHEN MOORE: OK.
BECK: J´aimerai revenir sur la question du « cap-and-trade » dont tu parlais. Voici ce qu´a dit Al Gore la semaine dernière, mais nous étions très captivé par autre chose et personne n´a prêté attention à ses propos. Voici ce qu´il a dit à Londres. Il a déclare « je vous apporte de bonnes nouvelles d´Amérique. » écoutez en quoi consiste la bonne nouvelle. (cliquez ici pour lire cet article que beaucoup n’ont même pas pris la peine de lire !)
L´ANCIEN VICE PRESIDENT AL GORE: C´est la prise de conscience même qui apportera le changement. Et l´un des moyens pour y parvenir, c´est la gouvernance mondiale et les accords internationaux.
(Fin de la bande vidéo)
BECK: OK. Ensuite, nous écoutons M. Chirac parler, en 2000, du protocole de Kyoto. Il déclarait : « C´est le premier pas vers une gouvernance mondiale authentique.» Nous écoutons le responsable de l´Union Européenne chargé de l´environnement parler du protocole de Kyoto. » Il déclare : ” Il s´agit de l´économie, de préparer le terrain pour les grandes entreprises.”
Stephen, je dois te le dire, il y a des moments où j´ai de la peine en pensant à cette réalité, mais il faut appeler un chat, unchat. Parfois je pense que les responsables de notre gouvernement essayent expressément de nous faire tomber dans le piège de la gouvernance mondiale parce qu´il est insensé de voir comment ils malmenent notre dollar.
MOORE: « Oui. Tout d´abord, Glenn, en ce qui concerne le cap-and-trade, je pense que Al Gore a raison. Le seul moyen de réussir est d´avoir une gouvernance mondiale, avec un régulateur mondial et un collecteur d´impôt à l´échelle internationale afin de surveiller les activités économiques dans tous les coins du monde. Tu sais, en ce moment même, Glenn, tous les autres pays du monde se moquent de nous
BECK: Ca, je le sais bien.
MOORE: Ils sont en fait étonnés que nous nous soyons désarmés de manière unilatérale sur le plan économique avec cette loi relative du cap-and-trade Tu sais pourquoi? La Chine et l´Inde, je veux dire, se frottent les mains en ce moment. Ils savent qu´ils vont absorber tous les emplois qui seront supprimés aux Etats-Unis chez eux.
Et tous les deux pays l´ont annoncé, Glenn, mais nous ne les avons pas écoutés. Ils ont dit: « nous ne signerons jamais ce traité. » Nous ne soumettrons jamais notre économie à ce genre de réglementation. »
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