vendredi 2 octobre 2009

Selon les indications du Met Office, des changements climatiques catastrophiques pourraient se produire dans 50 ans





Remarque : Met Office signifie Service National Britannique de Météorologie
Des changements climatiques catastrophiques pourraient se produire dans 50 ans, soit cinq décennies avant la période précédemment annoncée, selon un rapport du Met Office.
Une hausse moyenne des températures de 7,2 F (4 ̊C), est considéré un point de basculement dangereux, pourrait survenir d ́ici à 2060 ; l ́on assisterait alors à une grave sécheresse partout dans le monde entier, à une augmentation du niveau de la mer et à l ́effondrement des écosystèmes important, prévient le Met Office.
L ́Arctique pourrait connaître une hausse de la température de 28,8 F (16 ̊C). Pendant ce temps, certaines parties de l ́Afrique subsaharienne et de l ́Amérique du Nord seraient dévastées par des augmentations de température pouvant aller jusqu ́à 18 F (10 ̊C).


La température de la Grande Bretagne augmenterait, en moyenne, de 7,2 F (4 ̊C). Cela entraînerait des saisons d ́été en Méditerranée et une saison prolongée pour les cultures des nouveaux produits tels que les olives, les vins et les abricots.
Toutefois, les décès dus aux vagues de chaleur connaîtront une augmentation, les situations de sécheresse et d ́inondation deviendraient plus courantes, les maladies telles que le paludisme pourraient se propager en Grande Bretagne et les réfugiés du changement climatique à travers le monde fuiront en zone rurale.
Une étude financée par le gouvernement, et envoyée au Département de l ́énergie et des changements climatiques, présentait de nouveaux chiffres portant sur l ́augmentation des émissions issues des carburants fossiles. Cette étude examine les conséquences du réchauffement planétaire sur la capacité des océans et des forets tropicales à absorber le dioxyde de carbone.
Plus de 190 pays se rencontrent à Bangkok, cette semaine, pour le dernier cycle des négociations des Nations Unies dont l ́objectif est d ́essayer de prévenir des changements climatiques catastrophiques. L  ́on espère qu ́un accord global permettant de limiter les émissions des gaz à effet de serre sera conclu à Copenhague en décembre.
Le Dr Richard Betts, chef de la division des impacts climatiques au Met Office Hadley Centre, a affirmé que cette nouvelle étude montre ô combien il était important d ́essayer de réduire les émissions.
Le tableau d ́ensemble montre que le niveau de précipitations pourrait chuter de 20 pourcent en Amérique centrale, en Méditerranée et dans certaines parties de la région côtière d ́Australie, ce qui aurait pour conséquence une sécheresse massive. Les hausses de température en Amazonie entraîneraient la disparition de la forêt tropicale tandis que l ́on assisterait à la fonte du permafrost en Alaska et en Sibérie, ce qui aurait pour effet l ́émission d ́une plus grande quantité de dioxyde de carbone.
« Une hausse moyenne de quatre degrés Celcius pour toute la planète se traduit par un réchauffement plus important dans bien des régions ainsi que par un des changements majeurs du niveau de précipitations, » a affirmé le Dr Betts. « Si les émissions des gaz à effet de serre ne sont pas bientôt réduites, alors nous pourrions assister à des changements climatiques majeurs au cours de notre vie. »
Les résultats de cette étude seront présentés aujourd ́hui (lundi) au cours d ́une conférence à l ́université d’Oxford qui examine les problèmes auxquels seraient confrontés la Grande Bretagne, à savoir la pénurie d ́eau dans le sud-est, le dépérissement des espèces d ́arbres tels que le hêtre au sud du pays et la nécessité de construire des défenses côtières autour des comtés comme Norfolk.
Le Dr Mark New, de l ́Ecole de Géographie et de l ́Environnement à l ́université d ́Oxford, a indiqué que les scientifiques ont désormais une meilleure compréhension de la récente augmentation des émissions de carbone. Car les pays en développement comme la Chine et l ́Inde construisent des centrales à charbon.
Il y a également d ́autres informations à recueillir sur les conséquences que le réchauffement planétaire aura sur certains «cycles carbone ». L ́on pense que davantage de dioxyde carbone sera rejeté dans l  ́atmosphère par les matières organiques du sol qui se décomposent à un rythme rapide alors que des océans plus chauds sont moins capables d ́absorber les gaz à effet de serre.
Il a affirmé : « Le niveau de température éventuel que nous atteignons est la conséquence du carbone que nous rejetons dans l ́atmosphère. Donc, si nous ne réduisons pas rapidement les émissions, il sera bientôt trop tard.
Plus le rythme des changements dans l ́évolution vers une moyenne de quatre degrés est rapide, moins nous avons du temps pour nous adapter. Quatre degrés d ́ici à 2050 par rapport à quatre degrés d ́ici 2100 nous donne juste la moitié du temps pour nous adapter au nouveau climat et cette situation comportent de nombreuses implications. »
Les dirigeants du monde ont convenu de tenter de maintenir le réchauffement mondial à moins de 2 ̊C au-dessus du niveau de l ́ère pré-industriel. Cependant, les hausses de température ont déjà dépassé 1, 3 ̊C et risquent d ́atteindre 2 ̊C à cause du dioxyde de carbone qui est piégé dans l ́atmosphère.
Selon le Dr New, il faut que le monde se concentre sur les moyens de maintenir cette hausse en dessous de 4 ̊C pour essayer de prévenir les pires effets du changement climatique.



« Deux degrés, c ́est politiquement important, mais en termes des phénomènes qui vont se produire, je pense que bon nombre de personnes pensent que c ́est déjà une cause perdu, » a-t-il affirmé.
« Quatre degrés sont très probables étant donné les indices et la différence avec deux degrés est assez marquée pour que nous commencions à explorer les difficultés qui pourraient en résulter et la manière dont le monde se présentera. »
Le département de l ́énergie et des changements climatiques a indiqué que les ministres s ́appuieront sur la nouvelle étude pour faire pression en faveur de la signature d ́un accord strict à Copenhague, qui invite les pays riches à réduire les émissions de 80 pourcent d ́ici à 2050 et les pays pauvres à limiter les émissions de dioxyde de carbone en échange d ́une aide financière.
Un porte-parole a déclaré: « Une hausse de quatre degrés des niveaux de température aurait de graves conséquences pour l ́humanité. Car la sécurité alimentaire, la disponibilité de l ́eau et la santé en seraient négativement affectées. Ce rapport illustre la raison pour laquelle il est impératif pour les dirigeants du monde de parvenir à un accord à Copenhague, un accord qui permettra de maintenir les niveaux de température globale en dessous de deux degrés.»

1 commentaire:

  1. N'importe quoi, mais bon, c'est l'actualité qui veut cette surenchère!

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